Et voilà, ce qui devait arriver est arrivé : il fait froid. Mais genre, vraiment très froid, là on est entrés dans le vif du sujet !

Bon, depuis ce matin déjà ça va mieux, l’ouvrière n’a mis qu’une couche sur ses mimines, c’est bon signe, on a quitté le pôle nord. Mais les deux dernières semaines, mon dieu je préfère ne plus y penser, j’ai vraiment cru que j’allais perdre mes mains. Parce qu’il faut savoir que l’ouvrière a les mimines très sensibles depuis un-traitement-dont-on-ne-doit-pas-dire-le-nom, un traitement de mastoc qui rend la peau ultra sensible à toutes variations de climat et de températures. Et, bien sûr, c’est valable été comme hiver, sinon ce ne serait pas drôle.

(La couleur des photos n’est pas la bonne, les mitaines sont un peu plus foncées en vrai, plus comme sur les photos du bas)

Là, l’ouvrière a eu un éclair de génie (Ah bon, ça lui arrive des fois ?). Elle n’avait pas commencé à se tricoter des mitaines en alpaga, après avoir fait celles du Champignon ? Si si, mais ça remonte à un an un petit moment. C’était l’occasion de les terminer puisqu’un joli tricot avait quitté les aiguilles 5 et que celles-ci me soufflaient à l’oreille qu’elles voulaient bien s’occuper de ma seconde mitaine. L’ouvrière a obtempéré (on ne discute pas avec les aiguilles à tricoter, quand elles sont motivées comme ça, vaut mieux en profiter !), monté ses mailles et expédié sa mitaine en deux soirées. Comme d’hab’, elle se demande pourquoi elle met tant de temps à finir certains projets, ça doit venir de son emploi du temps overbooké ! (n’importe quoi !)

Il s’agit donc des longues mitaines à torsades de la droguerie, en alpaga et plumettes (je ne sais plus le nom des couleurs depuis le temps…). Il faut environ 80 gr de mélange.

Quand les deux mitaines se sont enfin rencontrées, elles ont été heureuses, mais heureuses ! Et mes mimines ont poussé un grand soupir de soulagement, elles avaient enfin chaud ! Y a pas à dire, l’alpaga, c’est d’enfer !