Vous vous souvenez peut-être qu’un jour, l’ouvrière a dit qu’elle détestait les sautoirs. Pas pratiques à associer aux diverses tenues de l’ouvrière, et pas commodes du tout.
Voilà, ça, c’était le credo de l’ouvrière.
Et puis Piaf est arrivé à l’Atelier. Mignon et timide, il a essayé de s’intégrer à la bande qui vivait dans la boite à bijoux, mais rien à faire, il s’est fait rebuter comme un moins que rien, à tel point que l’ouvrière a dû intervenir et menacer les affreuses b.o. de ne plus jamais voir la lumière du jour. Piaf a donc vécu de son côté, comme un grand mais solitaire, suspendu dans sa petite cage à oiseaux. Même son pote le collier à smarties a été mieux accepté, vous comprenez, il a acheté son intégration en distribuant des bonbons. Facile.
Et un beau jour, un autre sautoir a fait son arrivée à l’Atelier, au grand damn de la boite à bijoux. Bah oui, elle n’y comprenait plus rien, l’ouvrière avait tellement l’air de vouloir respecter ses credos et ses principes (comme ne jamais finir ses tricots entamés…), so, que se passait-il donc ??? Eh bien il est arrivé que l’ouvrière, a force d’imagination et d’inspirations en tout genre, finisse par trouver les sautoirs qu’il fallait ! Et bah voilà, il suffisait de s’y mettre !
La base de ce sautoir, comme on peut facilement le voir sur les photos, est archi simple (concept qui correspond parfaitement à l’esprit de l’ouvrière, zéro prise de tête ! Bah quoi ? ), une simple créole sur laquelle sont suspendues trois petites breloques, et une chaîne longue (60 cm je crois, si mon champignon pouvait confirmer…) pour rendre l’effet sautoir. Et, croyez-le ou non, mais un concept simple fait qu’on peut le porter avec n’importe quelle tenue, du coup, l’ouvrière est assez satisfaite, elle a vaincu l’effet sautoir ! Enfin ! =)