Sans vouloir m’avancer, je pense pouvoir dire que l’ouvrière a passé une très bonne semaine.
D’une, elle n’a pas fait de bourdes à son stage, elle est en bonne voie, elle progresse !
De deux, elle a bien rigolé avec ses collègues-stagiaires (forcément, entre laissés-pour compte, on se soutient…).
Et de trois, elle a reçu une excellente nouvelle, le genre qui vous fait sourire comme une débile toute la semaine : elle a réussi fingers in the nose son entretien pour faire un stage chez Larousse ! Et oui, l’ouvrière, c’est une winneuse (n’est-ce pas Gaël ?).
Mais il faut vous avouer que ça ne partait pas si bien que ça. Bien sûr, son c.v. était beau comme tout, alors il a marqué les esprits, et l’ouvrière, en maniaque des loisirs créatifs qu’elle est devenue, avait le profil idéal (mais oui, mais oui). Sauf que, je sais pas pour vous, mais l’ouvrière adore avoir avec ou sur elle des objets porte-bonheur (d’où le titre, vous comprenez ?), surtout dans les grands moments de sa vie. So, initialement, elle s’était dit que ça ferait vachement bien si elle arrivait à son entretien avec une tenue cousue main, toute fraiche toute belle. Elle s’est achetée du lin (beau le lin), elle l’a fait trempé, l’a repassé, l’a étendu sur le sol, a posé son patron dessus et a découpé toutes les pièces dont elle avait besoin. Jusque-là, c’est pas encore la loose, mais accrochez-vous (vous allez bien rire, enfin j’espère), parce qu’après ça se complique.
Ca se complique, l’ouvrière ? Mais t’as pas dit que t’étais une winneuse ?
Hum, oui, ça se complique, parce que la machine à coudre de l’ouvrière, qui est une chose bien capricieuse, n’a pas voulu coudre… Hein, quoi, comment ça se fait ? T’es sûre de savoir t’en servir, au moins ? Oui, parce que, sans vouloir te plomber davantage, c’est quand même ton cadeau d’anniversaire de l’année dernière…
Je vous rassure, je sais comment faire fonctionner une machine à coudre (bah oui, quand même…), enfin à peu près, parce qu’il s’est avéré que la couture ne sa faisait pas à cause d’une maladresse de l’ouvrière (bah oui, elle avait mal enfilé son fil sur l’aiguille cette cruche !).
Du coup, l’ouvrière, après plusieurs envies de massacre, ayant perdu beaucoup trop de temps pour rien, a bien dû se résoudre à trouver un autre grigri home-made.
Et là… mais oui ! Une paire de boucles d’oreilles, ça va faire l’affaire !
L’ouvrière a juste eu besoin de réfléchir un peu pour trouver un agencement harmonieux et pas trop déséquilibré, parce qu’elle en avait, du matos, pour cette paire-là ! Elle a trouvé son inspiration ici, mais non, bien sûr, il ne s’agit pas exactement de la même paire de b.o. (quand même, l’ouvrière ne se permettrait pas !). Elle est restée dans sa tendance du moment, le corail (comment ça, l’ouvrière tourne en boucle ?), mais c’est tellement efficace, vous n’avez pas idée… Et sa Laurette adorée les a trouvées jolies et fraiches (merci ma Laurette !), so mes b.o. ont été approuvées !
Voilà, l’ouvrière avait son grigri, et ça n’a pas été en pure perte puisque l’ouvrière a fini par décrocher son stage (et elle a vraiment hâte !) et ses b.o. ont agréablement tintinabulé à ses oreilles toute la journée, c’était magnifique, l’ouvrière était sur un petit nuage !
Bon allez, maintenant, je m’en retourne à ma machine, parait qu’il faut aussi ajuster la tension du fil pour coudre correctement… Et peut-être que vous pourrez voir la fameuse tunique qui aurait pu être grigri =)