Me revoilà avec du tricot !
Le tricot et moi, on le sait dans mon entourage, c’est une grande histoire d’amour (et d’aiguilles). Et comme dans toute histoire d’amour, il y a des hauts et des bas, de belles réussites et, parfois, de gros ratés. Si, si. Mais, à côté, on peut toujours compter sur de jolies surprises, qui arrivent à mélanger plusieurs passions.
C’est le cas du Lady Marple, le gilet furieusement british de Nadia. Dès que je lis ce nom, je suis immédiatement transportée dans un salon de thé anglais, entourée de belles porcelaines fleuries et de scones. Et puis, moins glamour, je pense aux enquêtes menées par l’héroïne d’Agatha Christie dans ce monde faussement lisse et irréprochable (qu’on soit bien d’accord, je préfère quand même penser aux scones, surtout s’ils sont accompagnés de confiture et de beurre 😉 )
Mais revenons à nos moutons ^^ Le gilet de Nadia, donc. La première fois que je l’ai vu, il m’a tout de suite plu. Parce que, soyons honnêtes, les cardigans basiques tout en jersey ne constituent pas les modèles les plus attrayants pour nous les tricoteuses. Dans mon cas, j’aime quand il y a un challenge, même minime, et ici, en l’occurrence, le point dentelle qui orne les devants avait tout pour me plaire. Pas trop compliqué pour ne pas avoir à compter les mailles en permanence, mais suffisamment travaillé pour le voir se créer joliment au fur et à mesure du tricot. J’ai aussi beaucoup aimé la construction des épaules et du haut des manches en rangs raccourcis, très facile à suivre aussi. Je reconnais que, pour les manches, j’ai trouvé ça un peu long quand même, mais ce n’est qu’un mauvais moment à passer avant d’attaquer le reste en magic-loop.
Les points négatifs ? Il y en a, mais pas beaucoup, et cela relève de mon goût personnel. La construction en bottom-up (du bas vers le haut) n’a définitivement pas mes faveurs. On commence par le plus long, à savoir les kilomètres et les kilomètres de rangs à tricoter avant d’arriver à la séparation corps/manches. Bon, dans le sens inverse (en top-down, du haut vers le bas, donc), on doit les faire aussi, mais psychologiquement, c’est moins douloureux, et le pull/gilet ressemble déjà à quelque chose. Pour ce gilet, heureusement qu’il y avait le point dentelle, parce que sinon j’aurais mis beaucoup plus de temps à le tricoter !
Autre point négatif, les rangs raccourcis des manches qui se sont révélés un peu fastidieux, mais on s’en accommode puisqu’il faut des manches à ce gilet, de toute façon ^^
Enfin, j’ai été un peu surprise par le nombre de mailles à relever au niveau des emmanchures et des bandes de boutonnage : j’étais très loin du compte pour ma part, et ai dû en relever au moins 10 de plus le long de chaque devant ! Je crois que je fais partie de ces tricoteuses qui aiment bien avoir des indications précises à ce sujet (et pour le nombre de boutonnières aussi).
Fiche technique :
- Gilet Lady Marple de Nadia Crétin-Léchenne
- Tricoté en Gilliatt de De Rerum Natura coloris Poivre blanc (3 écheveaux)
- Aiguilles 4,5
- Mon échantillon pour 10 cm de côté (non bloqué) : 19 m x 27 rgs
- Taille XS
Très joli, ce modèle ! (je parle du gilet mais aussi de la personne qui pose)
Bisous Chloé
Julie
(PS : « tu vois je me suis rattrapée et j’ai lu ton article ! » :D)
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Merci ma Ju ! Oui je vois ça, tu t’es rattrapée à temps 😉 Je réponds très vite à ton sms !
Bisous
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