Oui, c’est une honte, l’ouvrière le sait bien ! Mais la pauvre, il ne faut pas lui en vouloir, elle est encore novice, elle n’a intégré l’Atelier qu’en avril, elle est encore
en phase d’apprentissage (ou de ré-apprentissage, puisque son papa lui a appris le tricot quand elle était petite…), mais 12 ans plus tard, c’est dur de reprendre des aiguilles en main, vous pouvez la croire…
Alors, nous disions donc, le Bobi, un must de la Droguerie, tiens tiens, mais l’ouvrière est déjà allée se fournir chez eux ! Le modèle date de la collection de l’année dernière, en alpaga et plumette, ici coloris éléphant et fog sur la Tamise, tricoté en aiguilles 5. C’était rapide, l’ouvrière n’a rien à dire là-dessus, même si 172 mailles de côtes 1/1 suffisent à la mettre au supplice, et elle aime bien la couleur de son petit boléro. OUI, elle a mis du temps à choisir, OUI elle a bien enquiquiné la gentille vendeuse qui n’avait rien demandé la pauvre, mais OUI ça en valait la peine, l’ouvrière est satisfaite, elle a du flair ! Parce qu’il fallait bien assortir le Bobi a toute sa garde-robe, sinon, c’est pas drôle…
N’empêche, quand elle voit la petite pièce qui est sortie de ses aiguilles, l’ouvrière est heureuse (et un peu fière, quand même), parce qu’elle en avait bien besoin. Chez elle, le chauffage laisse encore à désirer, il fait un peu frisquet pour tricoter travailler, et elle grelottait comme une pauvre âme en peine… Ben, le Bobi, il tient ses promesses, comme un grand, il est bien chaud, doux et, comble du bonheur, il est super bien assorti au top EDC de l’ouvrière ! Le voilà intégré à la famille !